samedi 30 janvier 2016

SECRETS DE VICTOIRE DE ADO DANS LE LÔH-DJIBOUA

Dans le Quotidien La Matinale 990 du 17 Novembre 2015
Entretien / Ali Konaté, Coordonnateur des Mouvement de Soutien de Divo
« Pourquoi le LÔH-DJIBOUA a voté massivement le Président Ouattara »
PRÉSIDENT DES LIBÉRAUX POUR LA RENAISSANCE ET LE DÉVELOPPEMENT DE LA CÔTE D'IVOIRE (LRD-NOUVELLES ÉNERGIES), ALI KONATÉ S'EST INVESTI CORPS ET ÂME DANS LA CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LA RÉÉLECTION DU PRÉSIDENTALASSANE OUATTARA. DANS CET ENTRETIEN, LE COORDONNATEUR DES MOUVEMENTS ET CLUBS DE SOUTIEN POUR LE LÔH-DJIBOUA SALUE LA RÉÉLECTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET REVIENT SUR LES MOMENTS FORTS DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE.
Quelles leçons tirez-vous au terme du scrutin présidentiel du 25 octobre 2015?
Nous avons commencé la campagne électorale en disant aux populations qu'il ne s'agissait pas d'une élection en tant que telle, mais d'un référendum. 
Un référendum pour approuver le travail du Président de la République sur 4 ans. En 2010, le Président Alassane Ouattara a demandé au peuple Ivoirien de lui donner 5 ans pour transformer la Côte d'Ivoire. Et en 4 ans, cela a été fait. La Côte d'Ivoire a été transfigurée. Donc nous allions à cette élection juste pour avoir l'adhésion des populations à la vision du Président de la République. 

Les populations ont démontré effectivement qu'elles adhèrent à la vision du Président Alassane Ouattara quant à la transformation de notre pays en une nation émergente. Cette élection prouve véritablement que la réconciliation est une réalité en Côte d'Ivoire. Quand on prend les régions du Grand Ouest, considérées traditionnellement comme étant des zones hostiles au Président de la République, et que vous regardez les scores qui ont été réalisés, vous comprenez que les populations, dans leur ensemble, adhérent à la vision du chef de l'Etat.
Nous retenons également que ce scrutin a été une belle fête de la fraternité, de l'unité des fils de Côte d'Ivoire. Par cette élection, la Côte d'Ivoire a étonné le monde. Pendant la campagne électorale, nous disions aux populations que la Côte d'Ivoire allait étonner le monde. La Côte d'Ivoire a étonné le monde par la bonne tenue de cette élection par zéro incident, zéro mort. Donc on pouvait organiser des élections en Côte d'Ivoire sans violence ? L'ensemble de la population ivoirienne a réussi ce pari là. La Côte d'Ivoire est rentrée véritablement dans la cour des grandes nations démocratiques africaines et des grandes nations de démocratie au monde.

Que représente, pour vous, le score de 83,66% obtenu par le Président Ouattara ?
C'est le résultat du référendum qui voudrait simplement dire que 8 ivoiriens sur 10 ont choisi Alassane Ouattara. C'est un satisfecit total au travail du Président de la République. Mais c'est aussi le fruit d'un travail colossal fait par la direction nationale de campagne, par les directions centrales de campagne et par les directions régionales de campagne dont nous faisons partie au niveau de la région du Lôh-Djiboua. Nous avons travaillé de façon scientifique et méthodique, et le résultat est là : 83,66% au niveau national ; plus de 85% dans le Lôh-Djiboua; il fallait le faire. C'est la preuve que le Président Alassane Ouattara a un bon bilan. Nous avons un bon produit que nous avons su vendre au-delà de l'électoral traditionnel que nous avions. Toute la direction nationale de campagne est à féliciter. Le président aussi est à féliciter. Parce que dans la structuration de la direction nationale de campagne, tous les aspects ont été pris en compte. Quand on prend la direction centrale de campagne chargée des mouvements de soutien, cette direction a fait un travail colossal. Elle est ailée au-delà des bastions traditionnels du RHDP pour pêcher les électeurs. Ce travail est à centraux de campagne sont à saluer pour l'excellent travail qu'ils ont réalisé.

Qu'est-ce qui a fait la différence ?
Vous savez, au niveau du Lôh-Djiboua, nous sommes partis d'un diagnostic clair. En 2010, le Président Alassane Ouattara a fait 31 mille voix au premier tour. Au deuxième tour, il a fait 58 mille voix et le président Laurent Gbagbo qui avait fait 67 mille voix au premier tour est venu avec 93 mille voix au second tour. Ce qui veut dire qu'il fallait d'abord consolider les voix au niveau du RHDP, mais surtout aller au-delà de l'électoral traditionnel du RHDP. Et nous, depuis 2 ans, avec le président du Conseil régional, Roland Zakpa Koménan, nous sillonnons les villages considérés comme les plus hostiles au Président Alassane Ouattara, pour leur présenter le vrai visage d'Alassane Ouattara ; pour aller leur montrer ce que Alassane Ouattara apporte à leur région et à notre pays tout entier. Là où il n'y avait pas d'eau, le conseil régional a donné de l'eau. Là où il n'y avait pas d'électricité, le conseil régional a donné de l'électricité. Là où il n'y avait pas de bancs dans les salles de classe, le conseil régional a donné des bancs. Là où il n'y avait pas d'école, le conseil régional a construit des salles de classe. Les populations sont très sensibles à ces choses là. Parce que désormais, elles ont leur part de développement et d'émergence. Et partout où nous avons fait des poses de première pierre ou des inaugurations d'ouvrages, les populations nous ont promis d'adhérer à la vision du Président de la République. Pendant cette élection, elles l'ont prouvé. Mais outre cet aspect, nous avons péché dans l'ex-LMP, Le mouvement que je dirige, les LRD-Nouvelles énergies, est allé vers des groupes qui autrefois étaient hostiles au Président de la République. De façon méthodique, nous avons expliqué la vision du Président de la République. Nous leur avons expliqué que le Président Alassane Ouattara ne fait pas de distinction entre les tribus, entre les ethnies, entre les religions. Ce qui le préoccupe, c'est le bien-être de tous les ivoiriens. Et chacun a pu constater dans sa vie directement ou indirectement les bienfaits de la politique du Président Alassane Ouattara. C'est ce qui explique ces chiffres. Nous avons travaillé avec méthodologie. Mais le travail n'est pas fini. Le travail doit continuer parce que le chantier de la réconciliation nationale est un vaste chantier qu'il faut continuer. Il ne faut pas dire que le Président est réélu, tout est fini. Non ! Nous allons continuer le travail que nous avons commencé depuis maintenant 2 ans sur le terrain.

Quels sont les principaux défis auxquels le Président doit-il faire face ?
Construire la cohésion sociale pour bâtir une société de paix. C'est le premier défi du Président Alassane Ouattara. Pour cela, faciliter le retour de tous nos frères qui sont en exil forcé ou volontaire. Nous sommes dans une région où beaucoup de fils sont en exil volontaire ou non. Il faut que le Président facilite leur retour. Il a déjà beaucoup fait. Mais en tant que père de la nouvelle Côte d'Ivoire ; le connaissant comme un homme de tolérances, nous souhaitons que le Président amplifie les actions pour le retour de nos frères. Cela va participer à la consolidation de la Côte d'Ivoire nouvelle. Ce second mandat, au niveau socioéconomique, viendra parachever tout ce que le Président a entrepris durant le premier mandat. Construire l'ivoirien nouveau. C'est-à-dire inculquer une nouvelle mentalité aux Ivoiriens. C'est vrai qu'il y a déjà une majorité relative qui a cette mentalité, mais il faudrait qu'elle s'applique à l'ensemble des ivoiriens.
Et je pense qu'avec Ado, c'est possible.
Propos recueillis par David Yala


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire